III.3. Les siestes :


Les bébés sont couchés à leur rythme, en fonction des recommandations des parents, et de nos observations. En grandissant et s’habituant à la vie de la halte-garderie, ils peuvent suivre le rythme commun et se reposer, si besoin, en poussette pendant la promenade.

Afin que les sommeil soit de qualité à la halte-garderie, notre effectif de places à la sieste est limité à 8 enfants, car notre unique dortoir n’est pas extensible, et nous respectons un rythme régulier : les enfants sont prêts vers 12h45.

C’est l’heure d‘arrivée des enfants qui viennent pour l’heure de la sieste, car le dortoir unique n’offre pas la possibilité d’un accompagnement en plusieurs fois, afin d’éviter de réveiller ceux qui viennent de s’endormir.

Pour les plus grands, ils sont couchés ensemble vers 13 h après le repas, le change.

Les enfants attendent que nous terminions avec les autres dans le coin « lecture- calme », une petite histoire est souvent racontée, pour que les enfants aillent se coucher « sur une  note  imaginaire », puis ils se chargent, dans la mesure de leur capacité, d’emporter leur objet familier, et leur couverture ou leur turbulette, qui vient de chez eux et constitue un repère de plus.

Dans le dortoir les enfants ont leur place propre dans la mesure du possible, ils se l’approprient et s’y repèrent.

En ce qui concerne l’hygiène, ils ont en tout cas un drap personnel lavé tous les quinze jours, les lits sont aérés et désinfectés toutes les semaines et en cas de maladie, immédiatement.

Un adulte accompagne les enfants jusqu’à l’endormissement, sauf si un dernier enfant calme semble préférer qu’on le laisse trouver le sommeil hors de notre présence et qu’il n’a plus de copain avec qui chahuter, pour laisser bien dormir les autres.

On peut mettre une petite musique ou chanter doucement, ou encore bercer un enfant qui en a besoin, même si on ne souhaite pas que cela soit toujours nécessaire ; en effet, ils se rassurent et deviennent en général autonomes sur cet aspect également.

Lorsqu’un enfant ne parvient pas à s’endormir, on essaye de le mettre dans une pièce seule le coin  bureau.

Si il ne parvient définitivement pas à dormir, il reste dans le coin calme à se reposer, près des adultes, mais on estime que tous les enfants ont besoin d’un moment sans jeu moteur, pour faire une coupure dans la journée, et sur le plan pratique, la petitesse des locaux ne permet pas trop de bruit lorsque la sieste débute pour les autres.

Certains enfants s’adaptent bien au rythme commun et en se dépensant souvent plus en collectivité que chez eux ou chez une assistante maternelle, ils ont besoin de se reposer à peu près à l’heure prévue.

D’autres sont plus irréguliers et on cherche des solutions pour ménager le sommeil de tous, on essaye de les recoucher après le goûter si c’est nécessaire.

Nous restons vigilantes dans la pièce d’à côté, vérifiant régulièrement que les enfants dorment et nous allons les chercher dès qu’ils nous appellent.

Le réveil est échelonné.

Au réveil, c’est souvent un moment détendu d’échanges, les enfants ont beaucoup à exprimer,  on discute, on revient sur les événements de la matinée… Après un temps de détente, on propose aux enfants d’aller se changer, ou de passer aux toilettes, de s’habiller avant un temps de jeux précédent le goûter.

Pour un enfant qui ne vient qu’en demie- journée, le fait de venir occasionnellement en journée complète lui fait franchir une étape d’intégration au groupe car il connaît ce que les autres vivent à la halte-garderie en continu.

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